100 challenges à travers le monde

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Mes inspirations de 2021

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Mes inspirations de 2021

Hors-série #9

Ulysse Lubin
Dec 30, 2021
20
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Mes inspirations de 2021

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Bonjour !

Ici Ulysse, en direct de la France (une fois n’est pas coutume).

Si 2021 était riche en voyages et en challenges, l'année 2022 s'annonce encore plus folle.

Avec le développement de la chaîne YouTube, de plus en plus de portes s'ouvrent à moi, pour des challenges toujours plus ambitieux !

En attendant ces nouvelles aventures, je vais me livrer au même exercice que l'année dernière en vous partageant mes inspirations de ces 12 derniers mois.

Pour cette édition, je vais m'imposer une contrainte : seulement 10 ressources, peu importe le format.

Je vous présenterai donc moins de choses, mais avec plus de contexte. À chaque fois, je vous raconterai l’histoire qui se cache derrière.


Sommaire

  1. Un livre de non-fiction

  2. Un livre de science-fiction

  3. Un manhwa

  4. Une chaîne YouTube

  5. Un film

  6. Une série animée

  7. Un outil

  8. Un réalisateur

  9. Une légende

  10. Une surprise

Temps de lecture estimé : 14 minutes


1. How to Live (Derek Sivers)

Dans son dernier livre, Derek Sivers nous livre 27 réponses contradictoires à la question “How to live” (“Comment vivre” en français). Il ajoute à cela une conclusion pour le moins étrange.

La veille de mon départ de Géorgie pour la Turquie, je passais la soirée avec mon ami Jean-Charles Kurdali. Après un bon resto, nous entamions une marche digestive qui durera plusieurs heures !

Je lui parlais de ma recherche de chaos, et de mon aspiration à expérimenter de nouvelles manières de vivre. Il me répondit en trois mots : “How to Live”.

Lorsque JCK te recommande un livre avec passion, tu peux y aller les yeux fermés. Je l’ai acheté tout de suite après pour le commencer dès le lendemain dans l’avion.

J’ai adoré.

Chaque manière de vivre est décrite par Derek Sivers à travers des aphorismes. C’est très agréable à lire, presque poétique.

Ce livre m’a donné de nombreuses idées, et nous aurons l’occasion de nous y essayer en 2022 !


2. Project Hail Mary (Andy Weir)

Ryland Grace se réveille amnésique dans un vaisseau spatial, seul, à des millions de kilomètres de la Terre. Il découvre petit à petit qui il est, ainsi que sa mission, dont va dépendre le sort de l’humanité.

Lorsque j’étais enfant, je n’aimais pas beaucoup lire. À part quelques BD, je préférais jouer aux jeux vidéo. C’était un no match face à ma Gameboy Color et mes cartouches Pokémon.

Je me souviens que, pour m’inciter à lire, ma maman conditionnait mon argent de poche à la lecture d’un livre par mois. Avant de me tendre mes quelques deniers, elle m’interrogeait sur le contenu. J’ai vite compris la combine en allant chercher des résumés de livre.

Au lycée, j’étais à l’internat. Chaque soir, nous avions deux heures d’étude obligatoires. Comme je n’aimais pas beaucoup travailler, j’innovais pour m’occuper.

Par exemple, j’organisais des lotos avec mes potes, et on tirait des numéros au hasard avec un petit programme sur la calculatrice.

Et puis, j’ai découvert que le CDI avait des mangas. Régulièrement, j’en empruntais un pour le lire pendant l’étude (entre mes cahiers). C’était le début de ma réconciliation avec la lecture.

En prépa, je n’avais clairement pas le temps. Sur mon temps libre, je préférais encore jouer aux jeux vidéo.

En école d’ingénieur, j’avais d’autres occupations (🍻). Pour obtenir le diplôme, il fallait obtenir un certain score au TOEIC (pour nous c’était 800). Les cours d’anglais étaient ainsi centrés sur cet examen.

(Quand j’analyse aujourd’hui la pédagogie utilisée tout au long de mes études avec mes nouvelles connaissances sur l’apprentissage, j’hallucine. Ce n’est pas étonnant que les Français soient aussi nuls en langues.)

Si tu ratais le TOEIC lors de la deuxième année, tu rempilais pour un semestre de QCM inutiles. Si tu le validais, l’école n’en avait plus rien à faire de ton niveau en anglais. Le dernier semestre, c’était du freestyle complet.

J’ai validé et, lors de ma dernière année, j’ai fait la rencontre d’un professeur atypique. Clairement, il avait été placé là pour nous occuper.

Il ne faisait pas l’unanimité dans ses méthodes. Plusieurs étudiants (très scolaires) râlaient de son approche non conventionnelle de l’enseignement.

Moi, je le trouvais génial ! Lors du premier cours, il nous a demandé de nous lever pour nous présenter, et de parler d’un rêve. À chaque personne, il a donné un devoir sur mesure à compléter pendant le semestre. La note finale en dépendait.

Lorsque mon tour est arrivé, j’ai expliqué vouloir devenir astronaute. Le devoir qu’il m’a donné, c’était de lire The Martian d’Andy Weir (en anglais bien sûr).

Vous connaissez peut-être l’histoire puisque le livre a été adapté au cinéma avec Matt Damon (Seul sur Mars).

Pour la première fois de ma vie, je lisais un roman tout en prenant du plaisir. Peu après, j’ai découvert le développement personnel, et mes lectures se sont toutes tournées vers de la non-fiction.

Lors du Challenge #2, j’ai même poussé le vice en résumant 100 livres de développement personnel. Je crois que c’était un peu trop. J’étais rassasié.

Après ce challenge, je n’ai presque rien lu pendant plusieurs mois, jusqu’à découvrir les manhwas (je vous en parle juste après).

Pendant l’écriture de la Curiosité #5 : L’Œuf, j’ai réexploré l’univers d’Andy Weir. Et là, j’ai découvert qu’il avait sorti un nouveau roman : Project Hail Mary.

Je l’ai acheté en anglais, en hommage à ce professeur. Je voulais redonner une chance à la lecture “traditionnelle” (par opposition à ce qui va suivre).

Dans ma tête, je me disais que si Andy n’arrivait pas à m’embarquer dans son histoire, personne ne le pourrait.

Et… Il a plus que réussi ! J’ai dévoré le livre.

Depuis, j’ai acheté plusieurs autres romans de science-fiction en anglais pour continuer sur ma lancée !


3. The Beginning After The End

Un roi possédant force, richesse et prestige meurt dans un univers dominé par les capacités martiales. Il est réincarné dans un nouveau monde rempli de magie et de monstres. Il cherchera alors à devenir le plus puissant des mages pour protéger sa nouvelle famille, et comprendre les raisons de ce nouveau départ.

L’année dernière, je vous racontais comment un ami m’a initié aux BD chinoises (manhua) et coréennes (manhwa).

Ces histoires ne sont pas publiées par tome comme nous en avons l’habitude en occident, mais par chapitres qui sont dévoilés régulièrement.

Cette année, j’ai continué de suivre plusieurs séries, tout en découvrant de nouveaux titres.

L’un d’entre eux, c’est The Beginning After The End, écrit par TurtleMe (Brandon Lee) et mis en image par Fuyuki23 (Duta Permana).

Ce webtoon (publié en ligne) est parfait pour découvrir l’univers des manhwa. L’histoire est intéressante (sans être ni trop cucul ni trop dark). Les dessins sont magnifiques, et le format adapté au web rend l’expérience de lecture très agréable sur smartphone.

Au lieu de tourner les pages, on scrolle l’histoire !


4. Kurzgesagt – In a Nutshell

Kurzgesagt, c’est une petite équipe qui explique des sujets complexes en vidéos avec un nihilisme optimiste.

Pour la deuxième année consécutive, la chaîne YouTube Kurzgesagt prend une place prépondérante dans mes influences. Je n’ai pas loupé une seule vidéo en 2021 !

Je m’inspire souvent de leur manière d’argumenter dans mes propres Curiosités (le format où j’explore de nouvelles idées - par ici pour lire la Curiosité #6).

Ma vidéo préférée de l’année, c’est probablement la mise en image d’un article de Tim Urban publié en 2015 : What Are You Doing With Your Life? The Tail End.

Elle permet de prendre du recul sur sa vie, et de redéfinir ses priorités. C’est un message qui me touche particulièrement.

Relever 100 challenges à travers le monde, c’est un moyen pour moi non seulement de dépasser mes barrières mentales, mais surtout d’apprendre à me connaître.

C’est pour cela que je m’investis autant sur le sujet, que ce soit dans mes contenus ou à travers l’atelier d’introspection.


5. Into the Wild (Sean Penn)

Diplômé à 22 ans, Christopher McCandless est promis à un brillant avenir. Pourtant, il décide d’envoyer un bon gros f*ck à la vie rangée qui l’attend pour prendre la route, laissant tout derrière lui. Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.

Je vous en parlais déjà dans le Hors-série #8 : Mettre du chaos dans sa vie.

Ce film m’a mis une claque. J’ai même versé une petite larme. Je me suis reconnu dans ce personnage qui fuit la monotonie de la vie.

Je l’ai aussi envié. J’ai envié cette liberté absolue.

Pour beaucoup de gens, je suis la personne la plus libre qu’ils connaissent. Pourtant, je suis encore loin du compte.

Certes, je ne mets pas de réveil, je voyage sans contrainte, et je remplis mes journées selon mes envies. Mais je suis encore avide de likes. Je fais attention à ce que j’écris dans mes posts. J’essaie de plaire. Je veux être respecté.

Je suis sur le chemin. Je le sens. Je l’idéalise peut-être. Sûrement même. Mais je sais que, bientôt, je vais partir plusieurs mois sans prévenir personne, into the wild !


6. Arcane

Arcane se déroule entre Piltover, la partie supérieure et riche de la cité, et Zaun, où la population souffre de la pauvreté dans ses souterrains insalubres. En bas, l’histoire suit Jinx et Vi, deux sœurs avec des destins différents ; en haut, Jayce et Viktor, deux scientifiques ayant stabilisé une force permettant de grandes avancées technologiques.

Plus jeune, je jouais beaucoup à League of Legends. Cette série se place directement dans l’univers créé par Riot Games, l’éditeur du jeu. Voir à l’affiche des personnages que je jouais m’a rendu nostalgique.

Pourtant, ce jeu ne m’a pas fait que du bien. J’ai eu des périodes où j’étais addict, et cela a eu un impact négatif sur mes relations et mes études.

Aujourd’hui, je fais particulièrement attention quand je télécharge un jeu, car je sais que je peux vite devenir accro et chercher à tout prix la performance. J’ai encore eu l’expérience récemment. Après trois jours à poncer un jeu mobile, je l’ai désinstallé. Je me connais, et je sais que si je ne suis pas radical, je ne peux pas me gérer.

J’ai du mal à jouer pour jouer. Les éditeurs ont bien compris cette mécanique en proposant des jeux qui demandent d’investir toujours plus de temps, et parfois d’argent, pour arriver au sommet.

Il m’a fallu beaucoup travailler sur moi pour me rendre compte du temps que je pouvais gaspiller sur les jeux vidéo.

Attention, je ne dénigre pas le jeu. Je suis son premier défenseur. C’est le meilleur moyen d’apprendre. Si vous me suivez depuis un moment, vous savez à quel point ce sujet est important pour moi.

Ce que je pointe du doigt, ce sont les comportements qui relèvent de l’addiction. Aujourd’hui, quand je regarde le nombre d’heures où j’ai joué à League of Legends, ou à Hearthstone par la suite, je me dis : “and so what ?…”

On est vite en pris au biais des coûts irrécupérables. C'est lui qui nous empêche de nous retirer lorsque nous avons déjà engagé de l’agent, du temps ou de l’énergie.

En 2019, j’ai pris la décision de désinstaller Hearthsone après avoir joué de nombreuses années à haut niveau. À plusieurs reprises, j’ai voulu m’y remettre, mais j’ai tenu bon. Aujourd’hui, je m’en remercie !

Pour me protéger, j’ai mis en place quelques règles :

  • Si je veux jouer à un nouveau jeu, je dois désinstaller le précédent : maximum un sur mon MacBook et un sur mon téléphone

  • Si le jeu influe négativement sur mon humeur : désinstaller le jeu

  • Si le jeu empiète sur des temps dédiés à mes proches : désinstaller le jeu

  • Si je joue sans m’amuser : désinstaller le jeu

Un jeu, c’est fait pour jouer. J’ai l’impression qu’on l’oublie un peu trop souvent.

Pour revenir à Arcane (bienvenue dans mes digressions), il n’est pas nécessaire d’avoir joué à League of Legends pour apprécier l’univers graphique. Les animations sont sublimes, et l’histoire nous tient en haleine. Je l’ai même recommandée à mes parents !

Si cette série vous donne envie de découvrir les jeux de Riot Games, gardez à l’esprit que tout est une question d’équilibre.

S’avouer ses faiblesses est une preuve de courage. Si vous avez du mal à vous contrôler, n’hésitez pas à mettre en place un système pour vous protéger.


7. Webflow

Webflow est un puissant outil permettant de développer des sites web professionnels sans coder.

En 2021, mon business a véritablement évolué. Après de nombreuses itérations, j’ai enfin trouvé un modèle économique viable (détaillé ici) tout en gardant la plupart de mon temps disponible pour l’exploration.

Au départ, j’avais réalisé mon site tout seul avec Squarespace. C’est l’un des outils no-code les plus simples à prendre en main. Pour la newsletter, j’ai utilisé Substack.

Au fur et à mesure que mon projet avance, je diversifie mes outils, allant de plus en plus vers des solutions personnalisées.

C’est d’ailleurs un message que j’ai envie de passer : ne commencez pas avec un budget énorme que vous allez dépenser dans une agence.

Commencez petit. Mettez les mains dans le cambouis. Apprenez à faire. Lorsque vous aurez de la traction, vous pourrez alors envisager de passer aux choses sérieuses.

Par exemple, j’ai gagné plus de 5000€ avec l’atelier d’introspection lorsqu’il n’était encore qu’une page sur Notion. Puis, j’ai décidé de l’intégrer dans mon propre site web pour proposer une meilleure expérience.

J’en ai profité pour faire évoluer ma charte graphique, et complètement revoir le design des pages avec Julia Guimbaud, qui m’a ensuite aidé à tout intégrer avec Webflow.

Et tadaaaa, voilà mon nouveau site web !


8. Clément Cotentin

« J’ai voulu comprendre comment on donne vie à une idée, et j’ai une chance, Orelsan, c’est mon frère. »

On parle rarement des gens qui sont dans l’ombre. Et quelle ombre immense, quand ton frère s’appelle Orelsan.

Persuadé que son frangin et ses potes finiront par avoir du succès, Clément se procure une caméra au début des années 2000 pour les filmer.

Il est peut-être la personne qui a le plus cru en Orelsan, Gringe, Skred et Ablaye. Alors que personne ne les calculait, lui, il les filmait. Des premiers échecs aux Victoires de la musique, il était là, en retrait, avec sa caméra.

Je trouve ce mec très inspirant. Être un visionnaire, c’est une chose. Être habité pendant aussi longtemps, c’en est une autre. Le résultat de ces milliers d’heures de rush, c’est la série géniale “Montre jamais ça à personne” qu’il a produit cette année.

Le voir à l’œuvre m’a confirmé la puissance de la documentation sur le long terme.


9. Bruce Lee

« Empty your mind. Be formless, shapeless, like water. Now you put water into a cup, it becomes the cup. You put it into a teapot, it becomes the teapot. Now water can flow, or creep, or drip, or crash! Be water my friend. »

Mon mantra pour 2021, c’était “Absorbe ce qui est utile, rejette ce qui ne l’est pas, et ajoute ce qui t’est propre”. Je tire cette idée du Jeet Kune Do, la philosophie de Bruce Lee déclinée en art martial.

Cette année, j’ai creusé plus en profondeur son univers à travers différents documentaires, livres et interviews. D’ailleurs, j’ai une confession à vous faire : je n’ai toujours pas vu un seul de ses films. Ce qui m’intéresse, c’est l’Homme, sa façon de penser et de s’entraîner.

Je crois que nous pouvons maîtriser trois éléments : notre corps, notre esprit, et notre environnement. Sur chaque aspect, Bruce Lee était au sommet. De plus, il est arrivé à ce niveau de compréhension très jeune. N’oublions pas qu’il est décédé à seulement 32 ans ! En peu de temps, il laissera derrière lui une légende.

En l’étudiant, j’ai découvert qu’il était, à sa façon, un précurseur du minimalisme. Pour comprendre sa philosophie, je laisse la parole au maître :

The art of Jeet Kune Do is simply to simplify. Jeet Kune Do avoids the superficial, penetrates the complex, goes to the heart of the problem and pinpoints the key factors. Jeet Kune Do does not beat around the bush. It does not take winding detours. It follows a straight line to the objective. Simplicity is the shortest distance between two points. Jeet Kune Do favors formlessness so that it can assume all forms and since Jeet Kune Do has no style, it can fit in with all styles. As a result, Jeet Kune Do utilizes all ways and is bound by none and, likewise, uses any techniques or means which serve its end.


10. Vous

Tout au long de l’année, vous m’avez beaucoup inspiré. Chaque jour, j’ai reçu des messages d’encouragement, des questionnements, et les récits de vos accomplissements.

Nous avons tous des barrières mentales. Et pourtant, chacun à notre échelle, nous essayons de nous dépasser. Je suis très fier de la communauté que nous sommes en train de bâtir.

J’ai vu beaucoup d’entre vous remettre en question ces modèles préconçus que la société essaie de nous imposer. Je vous ai vu quitter vos jobs. Je vous ai vu partir voyager. Je vous ai vu vous challenger. Je vous ai vu lancer des entreprises. Je vous ai vu dans la difficulté. Et je vous ai vu vous relever.

Chaque like, chaque commentaire, chaque partage et chaque message m’ont boosté, sans compter la majorité silencieuse. C’est parce que je sais que vous me regardez que j’ai envie de tout donner.

Je vous remercie de continuer de croire en cette quête un peu folle qui est de relever 100 challenges à travers le monde.

J’ai souvent dit que je m’étais engagé dans cette aventure pour moi, pour apprendre à me connaître, et pour dépasser mes barrières mentales. C’est vrai, c’est ce qui m’anime. Mais j’avais sous-estimé à quel point vous me donneriez de la force pour y arriver. Aujourd’hui, cette quête n’est plus seulement la mienne. C’est la nôtre.


Merci de m’avoir lu cette année. 2022 s’annonce dingue.

À très vite, pour un nouveau challenge,

Ulysse


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