Merhaba !
Ici Ulysse, en direct de la Turquie.
J’ai enfin regardé le film Into The Wild de Sean Penn.
Quelle claque !
La liberté est une valeur fondamentale chez moi. Elle se traduit de deux manières :
Être libre de (de me lever sans réveil, d’aller où mes envies me portent, d’utiliser mon temps comme je le souhaite, etc…)
Être libéré de (de l’anxiété, des gens toxiques, du jugement des autres, etc…)
Le protagoniste du film incarne une idée extrême de ces deux principes, en dehors de toute société.
Si je m’y suis déjà essayé lors du Challenge #28 : Survivre 1 semaine dans la jungle, je vous rassure, je n’ai pas encore prévu de partir vivre en pleine nature.
En revanche, ce film m’a fait comprendre une chose : si je me déplace beaucoup, je ne voyage pas suffisamment.
Pour comprendre cette idée, il faut que je revienne un petit peu en arrière.
Dépasser ses barrières mentales
Quand j’ai démarré cette quête de relever 100 challenges à travers le monde, j’avais une idée en tête : montrer que tout peut s’apprendre.
De nombreux challenges se sont ainsi articulés autour de l’apprentissage de nouvelles compétences.
C’était un bon point de départ, car apprendre est le meta-skill qui s’échange contre tous les autres.
Aujourd’hui, je peux entrer plus rapidement que jamais dans une nouvelle discipline. J’ai confiance en ma capacité d’apprentissage, et j’ai de moins en moins d’idées reçues qui m’empêchent d’essayer de nouvelles choses.
Après avoir atteint le quart de mon objectif (25 challenges), j’ai compris une chose. Ma motivation est plus large que celle de montrer que tout peut s’apprendre. C’est celle de dépasser mes barrières mentales.
Pour marquer ce changement de vision, je suis allé me faire piquer par une fourmi balle de fusil lors du Challenge #26.
Il y a quatre grandes peurs qui nous empêchent de nous lancer :
La peur de manquer d’argent
La peur de manquer de compétence
La peur du jugement des autres
La peur de l’échec
Si j’utilise le terme barrière mentale, c’est bien parce que ces peurs se sont fabriquées dans notre esprit. Elles nous viennent de l’école, de notre entourage et de la société.
Toutes ces peurs ont un point commun : le manque de confiance en soi.
Le manque de confiance en son aptitude à se faire payer
Le manque de confiance en sa faculté d’apprentissage
Le manque de confiance en l’image que l’on renvoie
Le manque de confiance en sa capacité de réussir
Chaque barrière mentale a une serrure. La clé se trouve en nous.
Pour la trouver, il faut s’explorer.
S’explorer, c’est un mélange de réflexion et d’action, d’introspection et d’aventure. Se confronter à l’inconnu permet d’en apprendre plus sur soi.
Le voyage est une opportunité formidable pour trouver ces clés. C’est pour cela que je relève 100 challenges à travers le monde.
Sauf que voyager, ce n’est pas se déplacer.
Un touriste voit ce qu’il est venu voir. Un voyageur voit ce qu’il voit.
Devenir un explorateur
Avant de quitter la Géorgie, j’ai pris du temps pour redéfinir les raisons profondes de mon aventure, et de visualiser qui je voulais devenir : un explorateur.
Ensuite, j’ai décidé d’incarner cet idéal dans le présent.
Cela se traduit par :
Recentrer toute mon attention sur l’exploration
Recentrer mon business sur des sources de revenus complémentaires et décorrélées de mon temps
Concrètement :
J’ai arrêté de faire du coaching
J’ai arrêté la communauté payante
Je vais chercher à vivre un maximum d’expériences immersives
Toute aventure immersive vient avec son lot d’enseignements. L’apprentissage sera toujours un pilier important de mes contenus, mais il ne sera plus central.
Mes revenus s’articuleront désormais autour de 4 piliers :
La publicité adsense sur YouTube
Le sponsoring
Les conférences
L’idée est que chaque source vienne se greffer à mon contenu sans diviser ni mon temps ni mon attention (ni celui de ma communauté).
Dans le Hors-série #6 : Comment est-ce que je “gagne” ma vie, je reviens plus en détail sur cette stratégie.
J’ai préparé un dossier avec toutes les informations sur le projet. Si vous avez des contacts, je compte sur vous pour me mettre en relation !
Accueillir le chaos
Pour maximiser mes chances de vivre de nouvelles expériences, je vais introduire du chaos dans ma vie.
Pour cela, je vais :
Me mettre en mouvement
Chercher l’inconfort
Prendre des risques
Aller vers les autres
Plonger dans chaque culture
Ajouter de l’aléatoire dans mes choix
On me demande souvent si la liste des challenges est fixée à l’avance. La réponse est non. I go with the flow. J’ai cependant une liste avec des tas d’idées (dont les vôtres).
Extrait :
Plonger à 30m en apnée
Nager sous la glace
Traverser un pays en stop
Vivre nu pendant 1 semaine
Vivre avec les moins Shaolin
Tout choisir en lançant des dés
M'isoler dans une cabane sans technologie
Voyager 1 semaine sans argent
Aller au Pôle Nord
Traverser le Sahara
Nager avec des requins
Faire du basejump
Faire du wingsuit
Battre un record du monde
Traverser l'Atlantique à la voile
Essayer toutes les activités d'une croisière
Traverser un pays à cheval (Mongolie ?)
Aller dans le pays le moins visité du monde (Nauru)
Ne pas parler pendant 10 jours (Vipassana, Inde ?)
Monter le plus grand escalier du monde (Niesen, Suisse)
Sortir du plus grand labyrinthe du monde
Dormir suspendu à une falaise
Gravir le Kilimandjaro (et pourquoi pas un jour l’Everest)
De même, n’hésitez pas à vous manifester si vous avez des pistes pour m’aider à réaliser l’un de ces challenges.
Pour illustrer cette envie d’ajouter de l’aléatoire dans ma vie, j’ai rédigé une seconde liste avec des idées pour voyager autrement.
Extrait :
Prendre le premier avion à l'aéroport
Lancer une fléchette sur une mappemonde et aller dans le pays
Demander à un inconnu dans la rue ma prochaine destination
Prendre des numéros au hasard, et aller aux coordonnées GPS
Faire un sondage sur Instagram entre 5 destinations
Prendre l'avion les yeux bandés avec un ami
Faire du bateau stop
Faire de l'avion stop
Aujourd’hui, je ne souhaite plus être associé à cette étiquette de “nomade digital”. Je souhaite juste être un nomade, voire même, un vagabond.
On ne va jamais aussi loin que lorsque l’on ne sait pas où l’on va. Je ne veux plus avoir de destination, seulement un cap, et profiter du voyage.
La suite promet d’être chaotique.
À très vite, pour le prochain challenge,
Ulysse
Le saviez-vous ?
J’ai lancé un atelier d’introspection en 40 jours pour apprendre à se connaître.
En le parcourant, vous apprendrez à évaluer votre situation, à faire de meilleurs choix, et à reconnecter avec vos rêves.
Chaque jour, vous découvrirez des ressources à explorer, des citations à méditer, et surtout, des questions à vous poser.
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